Alan Stivell, né Alan Cochevelou, milite pour faire admettre le peuple breton avec sa langue, sa culture, son territoire. Il est, avant tout, multi-instrumentiste : harpe celtique principalement, mais aussi piano et claviers, flûte irlandaise, bombarde, cornemuse écossaise, voire percussions. II est également chanteur et auteur (en plusieurs langues). En 1959, il enregistre, sur l'album Évocation de la Bretagne par ses chants traditionnels - Breiz ma bro, Ho mamm, avec Yvette Nicol et le cantique Ar Baradoz (Le Paradis), avec Armand Haas. De novembre 1959 à août 1961, après que Georges Cochevelou, son père, eut pris contact avec le label quimpérois Mouez Breiz, avec le soutien de la confédération Kendalc'h, quatre maxi 45 tours de quatre titres sont réalisés avec la chanteuse Andrée Le Gouil (Andrea Ar Gouilh). Dans deux d'entre-eux sont intégrés également un morceau de harpe solo. En 1961, il enregistre son premier 45 tours de harpe celtique solo, intitulé Musique gaélique. Les thèmes abordés, irlandais et écossais, sont harmonisés et arrangés par Georges Cochevelou. Cet album, proposé par RDM Edition, est un recueil de ces premiers titres qui ont marqué le début de la longue carrière d'Alan Stivell.