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Le pré aux clercs

Hérold, Louis-Ferdinand Compositeur, Compositeur
Année de parution :
2016
2 d.c. : 21 x 14 cm
Petit-fils d’organiste et enfant de pianiste, le Parisien Ferdinand Hérold (1791-1833) entre au conservatoire où il étudie avec Méhul (composition), Catel (harmonie) et Kreutzer (violon). Le 15 décembre 1832, moins d’un an après le succès de Zampa ou La fiancée de marbre (1831), Le Pré aux clercs triomphe à son tour à l’Opéra Comique. Pour longtemps, il reste l’ouvrage le plus programmé après Carmen (Bizet), Manon (Massenet), Mignon (Thomas) et La Dame blanche (Boieldieu), de même qu’un exemple à suivre pour les générations suivantes (Offenbach, Lecocq, Varney). Enregistrée en avril 2015, cette production Palazzetto Bru Zane réunit trois soprani : Marie-Ève Munger (Isabelle) au legato soyeux, Marie Lenormand (Marguerite) chaleureusement corsée, ainsi que Jeanne Crousaud (Nicette), voix légère aux vocalises agiles. De même, trois ténors sont à l’œuvre : Michael Spyres (Mergy), aux roucoulades souplement amenées – un artiste aguerri à la prosodie française, Éric Huchet (Cantarelli) lumineux autant que vif, et Emiliano Gonzalez Toro (Comminge) qu’on ne présente plus. On aime le baryton charnu et vibrant de Christian Helmer (Girot), de plus en plus applaudi sur nos scènes. Entre drame et badinage, Coro e Orquestra Gulbenkian répondent sans bavures à la battue impérieuse et tendre de Paul McCreesh. (Laurent Bergnach/anaclase.com)