Flow c’est un flow ; flow c’est des mots ; flow c’est des maux. Fier d’une voix proche du regretté Mano Solo, c’est pourtant une demoiselle qui prend le micro. Les compositions sont simples entre piano et électricité mais laisse surtout apparaitre cet organe hors du commun, mi masculin mi féminin. Une gravité dans le timbre capable de compter les plus belles histoires mais aussi les plus tristes avec une sincérité indéniable. Les morceaux se veulent cours et efficaces et sont tantôt piano voix , tantôt festifs, proches de la Rue Ket’ et consort. L’habit ne fait pas le moine et la voix ne fait pas le sexe, la jeune femme puise dans une énergie sans faille et délivre des textes poétiques et révélateurs (souvent de malheurs). (Thomas Lhuillery / rocknfrance.fr)