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La Double réfraction du spath d'Islande
Année de parution :
2014
196 p. : 18 cm
Cette année 2014, on fête le tonitruant centenaire de M. Duras, prix Goncourt 1984, mais on a oublié celle qui fut de quatre mois sa cadette, Beatrix Beck, prix Goncourt en 1952 pour "Léon Morin, prêtre". Il faut donc saluer les Editions bourguignonnes du Chemin de fer qui, seules, fêtent le centenaire de Béatrix Beck. Elles rassemblent une quarantaine de nouvelles et de textes autobiographiques qui feront le bonheur de ceux qui la connaissent et de ceux qui, enfin, la découvrent. Elle décrit des catcheurs qui ressemblent, après le combat, à des méduses échouées attendant la marée. Elle nous présente ses parents, Christian, le "Wallon solennel et lunaire", Kathleen, l'Irlandaise passionnelle et vierge, quand ils se rencontrèrent, sous l'égide de Claudel, à la Bibliothèque nationale. Elle se rappelle qu'on la traitait de "maniéreuse" à l'école et avoir eu envie d'inventer des histoires à 6 ans. "Ecrire est une forme active de la lecture: on fournit des textes à soi-même, éventuellement aux autres." (Bibliobs)