Cette journaliste russe, assassinée le 7 octobre 2006, n'épargne pas l'actuel président russe Vladimir Poutine. Elle montre que la poursuite du conflit en Tchétchénie rend cette guerre de plus en plus incontrôlable. Les militaires russes pillent, violent et tuent en toute impunité. Les combattants tchétchènes sombrent dans la délation et les réglements de compte. Elle montre que cette spirale infernale trouve son origine dans la tradition d'un pouvoir qui a besoin d'un ennemi, un bouc émissaire, pour lui faire porter le poids des malheurs, réels, des Russes, dans la difficile période du postcommunisme.