Le titre est emprunté à Schubert. A 42 ans, Amélie Nothomb publie son 18ème livre, apparemment éloigné de la veine autobiographique de "Stupeur et tremplements", "Biographie de la faim" ou "Ni d'Eve ni d'Adam". Il y a trois personnages. Un certain Zoïle, du nom d'un sophiste grec ainsi baptisé par ses parents qui espéraient une fille qu'ils voulaient appeler Zoé. Zoïle nous confie d'emblée son intetion de détourner un avion, un acte kamikaze digne du 11 septembre. Mais il tombe amoureux d'Astrolabe (nom que portait le fils d'Héloïse et d'Abélard), jeune et jolie femme qui doit aussi faire avec sa protégée, Aliénor, attardée mentale, atteinte d'une forme rare d'autisme... mais non moins romancière talentueuse. Un roman déconcertant et très bref (134 p.), une fantaisie "nothombienne" qui recèle son lot de réflexions souvent avisées, mais parfois simplettes aussi. (Lire)