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The The sun is shining down
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Mayall, John (1933-....) Compositeur, comp., chant, guit.
Année de parution :
2022
1 CD (46 min)
John Mayall, 88 ans depuis le 29 novembre dernier, signe un nouvel album fort respectable. Du blues très californien, bien léché, impeccablement produit et arrangé, qui flirte avec l’americana, donc pas d’étincelle à attendre. Mais John fait avant tout du Mayall, c’est là qu’il marque sa différence et cela fait de lui un artiste original et unique.
Outre Carolyn Wonderland (g), Greg Rzab (b) et Jay Davenport (d), il s’entoure d’invités que nous évoquerons plus loin. Sa voix singulière est toujours là (quelle diction maîtrisée sur Can’t take no more !), son clavier est efficace partout, et à l’harmonica, il démontre sur le blues lent A quitter never wins (sans invités) qu’il a peut-être même encore de la marge… Côté écriture, les thèmes sont classiques et reviennent sur la séparation avec l’être aimé, sur les deux chansons déjà citées ou sur I’m as good as gone, reprise très réussie de Bobby Rush avec la guitare bien grasse de Buddy Miller. Melvin Taylor apparaît sur deux titres cuivrés et bluesy, l’enlevé Hungry and ready et le plus sage Driving wheel, sur lesquels il apparaît plus expressif qu’auparavant. (Daniel Léon/Soulbag.fr)