Un soir après dîner, alors que Garibaldi, l'artisan de l'unité italienne, raconte ses exploits à de jeunes aristocrates anglaises, la comtesse d'Argyle lui pose une question bien indiscrète : "Général, voyons, franchement, quelle est l'action que vous vous reprochez le plus sévèrement ?" Garibaldi n'hésite pas. Il explique à ses admiratrices que c'est une injustice qu'il a faite... à un chien. "Un cas de conscience" parut dans le journal "Le Soleil" en 1866, expurgé de longs passages anticléricaux, était resté inédit. Il est publié ici pour la première fois en volume et donné ici dans son intégralité. Pour redécouvrir un écrivain engagé dans son siècle et savourer sa virtuosité au service d'un chien héroïque. (Lire)