Meurtres en soutane
St Anselm, un collège de théologie fondé au xixe siècle et situé sur un promontoire isolé et venteux de la côte sud-est de l'Angleterre, accueille une vingtaine d'étudiants qui se destinent à la prêtrise anglicane. Lorsque l'un d'eux, Ronald Treeves, est découvert mort au pied d'une falaise, enseveli par une chute de sable, son richissime père adoptif, Sir Alred Treeves, demande à New Scotland Yard de réexaminer le verdict de « mort accidentelle » énoncé à l'issue de l'enquête. Le commandant Dalgliesh, qui a lui-même fréquenté le collège au cours de son enfance, accepte de venir passer un week-end sur les lieux pour ce qu'il ne croit devoir être qu'une vérification de routine. En réalité, il va se trouver confronté à l'une des plus sordides affaires de sa carrière. Car d'autres visiteurs sont attendus ce même week-end au collège, et tous n'en ressortiront pas vivants.
P. D. James a trouvé avec ce petit collège de théologie un cadre idéal pour un roman policier, un monde presque clos où fermentent les passions. Outre les quatre ecclésiastiques qui dirigent l'établissement et assurent les principaux cours, outre la vingtaine d'étudiants et l'infirmière Margaret Munroe, il y a Gregory, le professeur de grec excentrique, Emma, la très belle professeur de poésie, Eric, le factotum qui élève des cochons et qui reçoit tous les quinze jours dans son cottage sa demi-soeur incestueuse...
Tout est en place pour tisser une intrigue complexe dont les lectrices et lecteurs suivent les entrelacs avec une délicieuse angoisse.
"Un livre éblouissant. " (François Rivière, Libération, à propos de Une certaine justice.)
« Phyllis Dorothy James a du génie pour mettre d'emblée ses lecteurs sous électrochoc. » (Christian Gonzales, Figaro Madame.)
« P. D. James prépare ses meurtres comme d'autres mamies anglaises concoctent le gigot à la menthe. Avec du doigté et de l'éducation. » (Serge Raffy, Le Nouvel Observateur.)
Traduit de l'anglais
par Eric Diacon.