" Mon père et ma mère sont venus me voir aujourd'hui, je les ai reconnus, à leur allure. Il sont restés comme deux glandus à côté de mon lit, ils attendaient que je bouge, que je les regarde, ils attendaient un mot de moi, un signe, mais je n'ai rien pu faire pour eux comme ils ne peuvent plus rien faire pour moi ; et ce n'est d'ailleurs pas la peine que ma mère me tienne la main, c'était avant qu'elle devait la tenir, et ce n'est pas la peine que mon père me touche le front, c'était avant qu'il devait le toucher. Lâchez-moi, ne me touchez pas, ne me touchez surtout pas. "