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Disponible

Notes de ma cabane de moine

Année de parution :
2010
1 vol. (76 p.) : carte : 17 cm
En 1204, ce fils de prêtre shintoiste dit adieu au monde et se fait moine bouddhiste, sans doute lassé des déconvenues dues à son rang modeste. Il se retire dans le minuscule ermitage qu’il s’est édifié à Hino, où il passera les huit dernières années de sa vie. C’est pour lui une période féconde sur le plan littéraire puisqu’il y rédige ce texte qui lui vaudra sa survie littéraire. Avec une infinie modestie, il y témoigne des progrès qu’il accomplit dans la voie du bouddhisme, malgré "un coeur qui reste souillé". La traduction, écrite dans une langue classique, est celle du Révérend Père Sauveur Candau qui vécut plus de trente années au Japon. La savante étude de Jacqueline Pigeot, placée en postface, apporte toutes les clés nécessaires pour approfondir la lecture de ce texte. Elle insère ce que l’on sait de la vie de Chômei dans son contexte historique, nous apprend dans quel courant du bouddhisme il se situait. Replaçant le texte dans une tradition littéraire venue de Chine, elle n’en montre que mieux la spécificité de Chômei, et le caractère novateur de son style. (L'éditeur)