Prolongement des "Jouets vivants", ce "Corps ensaignant" se veut un tombeau, une stèle à la mémoire d'une jeune fille ici rebaptisée Céline. Céline que l'on disait belle, intelligente, cultivée mais qui décida pourtant le 27 mai 2000 de mettre fin à sa vie. A 10 ans, Céline eu le malheur de partir en classe de neige avec son instituteur, M. Berthe. Ensuite, plus rien ne fut pareil. Afin de comprendre, Cendrey fait parler ses parents, celui que la rumeur prétendait être son amant, un inspecteur de l'Education nationale, un directeur d'école, et d'autres encore. Il fustige le jésuitisme d'une administration qui ferme les yeux et s'astreint à ne pas faire de remous, insistant sur son incompétence, sa lâcheté et son corporatisme. (Livres hebdo)