C'est la petite-fille qui raconte l'histoire de sa grand-mère paternelle, qui vécut en Sardaigne au milieu du XXème siècle, et dont le "mal de pierres" (des calculs rénaux) avait interrompu toutes les grossesses. Elle se marie à un réfugié qu'elle n'aime pas et à qui elle propose des "prestations", pour lui faire faire des économies, car le grand-père était un habitué des maisons closes. La grand-mère, finalement guérie, mettra au monde le père de la narratrice, qui deviendra un pianiste international. On est piégé par tant de finesse, de prise de risques, de liberté. La narration est simplement hypnotique. (Télérama)