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Chants révolutionnaires du monde

Le Groupe 17 943, 943
Année de parution :
2009
1 d.c. : 00h40min
"Voici donc le disque du combat et de la souffrance, de la peine et de l'espoir, de la certitude et de la joie. Qui donc pourrait entendre ces chants sans entendre la voix des hommes de tous les temps ? Disons bien : de tous les temps, car si ces hymnes révolutionnaires sont des temps modernes, ils expriment une lutte de toujours. Nous ne savons pas ce que chantaient les esclaves révoltés de Spartacus, mais leur révolte chante ici, leur voix se lève à l'unisson de la voix des hommes de 1917. La révolution n'a qu'une voix. On ne l'écoute pas sans que soudain se révèle l'événement toujours recommencé, toujours neuf, qui est, à proprement parler, la légende des siècles et leur vérité. Ici, dans ces chants récents, toute l'histoire est présente, car la Révolution est un présent, un passé, un futur indissolublement unis. Si loin que nous remontions, la figure de l'homme révolutionnaire atteste la dignité. L'homme a toujours eu l'âge des Droits de l'Homme. Pour qu'on les lui reconnaisse, il lui a fallu des siècles de nuit, traversés de la lumière de ses orages. "Le peuple n'a qu'à croiser les bras pour s'apercevoir combien il est formidable", s'écriait Jean Jaurès. Oui – et il n'a qu'à serrer le poing pour savoir combien il est invincible. Certes, au cours de l'histoire, que de révolutions "matées", comme disent les mâtins. Que de douleurs accrues, de chiourmes renforcées, de tortures augmentées ! Ces jacqueries écrasées pourtant recommencent, au nez et à la barbe des polices. Les barricades s'écroulent, mais pour se relever, pour renaître, comme les vagues de la mer. La Révolution est justice. Elle n'accepte pas le vol. C'est pourquoi elle se confond avec la Libération des patries occupées. Cette révolution-là, nous l'entendons, sur ce disque, gronder dans le chant des Partisans. Universelle par vocation, la Révolution est patriote quand l'ennemi pose son pied lourd sur le sol aimé du peuple. Ecoutez Vladimir Maïakovski : J'aime cette terre On peut oublier où et quand On prit de ventre et un triple menton Mais la terre avec laquelle on a su Ce que c'est que la faim On ne peut jamais l'oublier. Voici ce que nous avons à entendre : quinze chants révolutionnaires, quinze chants de justice, de liberté, de fraternité. Ecoutons : chante l'honneur des hommes." Max-Pol Fouchet.