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Disponible

Aventine

Obel, Agnes 800, 800
Année de parution :
2013
1 d.c.
Un grand disque. Une œuvre gracieuse qui place l’artiste au centre d’un abîme merveilleux et fantasmé. Entre chant des sirènes et arabesques qu’un Erik Satie avait dû composer par le passé, mais qui trouvent ici un essor nouveau. Une œuvre romantique qui déploie ses fastes avec délicatesse et gravité. Agnes Obel évoque à ce titre le cygne noir, être complexe qui associe la grâce et l’inquiétude. Une tension perpétuelle qui ne cesse de croître et de se développer, avec pour seul lapin capable de guider cette pauvre Alice tombée dans ce trou, que cette voix pénétrante, ce piano égrainant ses ritournelles ou le son d’un violon acéré (Run Cried The Rawling). Avec cet Aventine, Agnes Obel signe d’emblée un classique du genre qui risque d’hanter son auditeur jusqu’à la nuit des temps. (Guillaume c. /dmute.net)