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Anthologie 1958-1997#;#1965-1966 : frappe ton coeur - bura bura - Avec - Snarkose#;#1967-1970 : Vietnam 67 - Magny 68-69#;#1971-1972 : Feu et rythme - répression#;#1977 : Visage village - Un juif à

Dharma 943, 943
Année de parution :
2018
10 d.c. : 10h20min
Afin de célébrer le 50ème anniversaire de mai 68, revisitez une époque historique et révolutionnaire avec Colette Magny, une grande chanteuse engagée du paysage musical français ! Redécouvrez Colette Magny au travers d'un coffret anthologique de 10 CD regroupant plus de 190 titres sur 40 ans de chanson, dont la plupart ont été légués à Sidaction par Colette elle-même ; Un répertoire d'influences jazz qui puise dans les standards américains, comme "Strange Fruit" ou "Saint James Infirmary", met en musique poètes et philosophes - Rilke, Rimbaud, Aragon, Victor Hugo... - et crée ses propres chansons à thèmes politiques et poétiques. Colette Magny est une artiste qui a façonné le paysage musical français, et qui fait encore parler d'elle aujourd'hui, notamment dans l'émission "Boomerang" sur France Inter, lors de laquelle Orelsan récite un de ses textes sur un sample de "J'ai suivi beaucoup de chemins" pour terminer sur la voix remarquable de Colette.
Melocoton est le seul tube de Colette Magny. Une voix de velours, et déjà cette passion pour le blues. Pour Les Tuileries, encore des titres du répertoire de Bessie Smith et puis des textes de poètes mis en musique.
Huit titres originaux, tous en français, où Colette MAgny confirme sa capacité très personnelle à blueser dans notre langue. Frappe ton coeur, et Choisis ton Opium sont composés de citations de dfférents auteurs, auxquelles Colette ajoute son propre grain de sel. Cette technique du collage de textes, déjà rare en soi dans la chanson française, surtout à cette date, sera réutilisée et plus élaborée dans certains disques ultérieurs.
Ce disque et le premier où Colette Magny s'affirme pleinement comme chroniqueuse de son époque.Le choix de la chanson qui l'oouvre, par son sujet et son datage, n'est évidemment pas dû au hasard, mais il faut surtout relever les thèmes dominants de l'album : salut aux peuples en lutte dans le monde, et en france, aux grévistes des chantiers navals de Saint Nazaire. Au point de vue musical, le blues n'est plus aux avant-postes. On relève des audaces de la voix(cris, expérimentations vocales) ou dans l'instrumentation (vibraphone. Un disque qui a du culot !
C'est un des albums réputés les plus difficiles de Colette Magny. L'un des plus exigeants pour la chanteuse comme pour l'auditeur. Ici l'originalité frise la provocation.
Merveille de chanson à texte, engagée mais accessible, tangible et évanescente, l’expérience Visage-Village a le don magique de s’incruster dans les oreilles attentives. Cette collaboration avec le groupe Dharma sera un dernier coup d’éclat populaire avant les années 80, période moins prolifique de la carrière de Colette Magny.(Gutsofdarkness.com)
Mots poignants. Engagement politique et humanité s’entrechoquent, émeuvent, puis un thème à la trompette annonce des extraits de poèmes de Nguyen Van Thao et Ten Hsiao Ping, qui commencent comme une ballade douce et finissent dans un cri de douleur. Une poésie qu’on retrouve dans "La bataille", ode expérimentale empruntée à Ahmed Fouad Negm, mise en boucle à la Diamanda Galás, trois minutes comme une étrange litanie mêlée d’objurgation pacifiste, une condamnation des bourrages de crâne et autres matraquages militaires. Mais Transit est avant toute chose un disque éminemment personnel, preuve en est la suite "Ras la trompe", et d’abord ses murmures, ses commentaires désobligeants, ses mauvaises plaisanteries, ce petit pachyderme assis sur deux chaises ; puis ce blues d’isoloir, dans lequel Colette Magny se confie ; et ce court signal RTF, juste avant une chanson à la structure classique de valse couplet-refrain – qui surprend presque dans un manifeste de cette trempe, l’occasion d’un brin d’humour au sujet du militantisme. (Gutsofdarkness.com)
Relativement difficile d’écoute pour les non-avertis, quel public pour Colette Mâgny, Je veux chaanter ? Trop instinctif pour les jazzeux, trop parsemé de chansonnettes pour les férus d’atonalité : il s’adresserait plutôt à un fan-club infantile d’André Robillard. De fait, Colette Magny semble davantage vouloir apporter un témoignage organique à travers l’objet musical, exploiter l’usage sonore d’un monde différent pour laisser la parole à des enfants avec qui "on peut pas dire ce qu’ils ont dans le coco". Derrière ce canular expérimental, comme elle aimait le préciser, se dessine donc la lutte contre l’ignorance qui amène à l’exclusion. La forme possède surtout un fond. Car l’art de la "Magnyfique" n’est pas tant de faire vibrer le blues : avec son œuvre à portée politique, elle est une figure de résistance au même titre que Straub et Huillet au cinéma. Chaque disque porte en lui la marque de la colère, de l’indignation. Magny tire l’oreille pour faire réagir, quitte à laisser le micro aux premiers intéressés. Violent réquisitoire contre ceux qui s’en prennent aux "débiles mentaux" et au personnel en charge de leur éducation ! Le message doit passer coûte que coûte : "On est comme eux… Qu’ils nous fassent pas des bêtises". Alors, un album peut-il être une expérience plus sociale que musicale ? Cet acte musical intrigant est en tout cas digne du plus grand intérêt, avec ses sifflets à coulisses et ses guimbardes-épinettes, son final sauce Dubuffet. C’est un peu la mélodie du bonheur avec ses dissonances et ses limites propres ; les gosses s’amusent, ont l’occasion de s’exprimer, de chanter. (gutsofdarkness.com)
Cet album résulte d'une collaboration amicale et artistement, très fructueuse entre Colette Magny et la pianiste et compositrice Anne-Marie Fijal. Deux univers musicaux qui se répondent et s'enrichissent mutuellement...
il y a 28 ans de cela, c'est Colette Magny qui – alors pionnière du crowdfunding en France ! – avait lancé une souscription, relayée par le magazine Télérama, pour l'aider à sortir le mythique album « Kevork » en 1989 ! Sans maison de disques, elle avait réussi à collecter les 300 000 francs nécessaires à l’enregistrement et la sortie du disque.
Avec son titre digne d’une compilation post-mortem, le quinzième album de Colette Magny a tout de l’ultime révérence en bout de parcours. Projet autofinancé par son association de loi 1901, Inédits 91 est un des derniers efforts d’une femme toujours en colère et révoltée contre les injustices malgré la maladie. Un emprunt contracté pour payer le prix de la liberté, s’autoriser "un plaisir, un besoin" et changer la routine de la machine à écrire. Retirée dans son village de campagne, la chanteuse à la santé déclinante y continue de lutter, afin de prouver à elle-même que sa voix n’est pas encore éteinte, que sa gorge est encore capable de se déployer. À cor et à cri. Pour l’y aider, Michel Précastelli – qui assurait déjà la direction musicale pour Kevork en 1989 – se remet au piano et vient gérer la petite troupe de jazzmen qui ont fait le déplacement jusqu’au studio. (gutsofdarkness.com)