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Carmina latina : oeuvres de Fernandez, Araujo, Torrejon, Salazar, Cererols & anonymes
Alarcon, Leonardo Garcia Chefs : chef d'orchestre : utiliser le code principal , Chef d'orchestre, Chefs : chef d'orchestre : utiliser le code principal
Année de parution :
2013
1 d.c.
Leonardo García Alarcón à la découverte du Nouveau Monde avec une oeuvre magique : La Missa de Batalla. Suite à la conquête des "Amériques", les ecclésiastiques et musiciens Espagnols et Portugais ont exporté dans les terres nouvelles toute leur tradition polyphonique. C'est dans les pays d'Amérique latine que se sont installés ces musiciens, Juan de Araujo au Pérou, Tomas de Torrejon y Velasco en Argentine. Certains sont nés dans le nouveau monde, ce qui est le cas de Gaspar Fernandez dont toute la carrière se passe dans son pays natal : le Mexique. De plus, les bibliothèques musicales des églises d'Amérique Latine ont conservé de très nombreux manuscrits qui contiennent parfois des pièces totalement perdues sur le continent européen. Si ces musiciens ont apporté au "Nouveau monde", leur savoir-faire de polyphonistes, il ont aussi été séduits par les traditions populaires locales, allant même jusqu'à adapter les textes de la liturgie catholique aux langues indigènes. Par exemple Hanacpachap est la première pièce liturgie en langue Quechua éditée en Amérique latine. C'est cette mouvance de la tradition polyphonique ibérique qui est illustrée par ce programme qui contient aussi l'une des plus imposantes messes espagnoles du début du XVIIe siècle, la Missa de Batalla à trois choeurs de Cererols. Voici un voyage entre le sacré et le profane dans ce nouveau monde à la découverte du baroque. Cet enregistrement fait suite à une tournée triomphale de concerts organisée dans le cadre du Festival de Wallonie 2012. (livret)