Les Londoniens de The Skints retrouvent le producteur Prince Fatty. Entre reggae, ska et pop, le groupe du nord-est londonien lui va comme un gant, lui qui a travaillé avec des artistes aussi divers que Sugarhill Gang, Lilly Allen et consorts. L’éclectisme de The Skints lui donne un vaste terrain de jeu à défricher, plus large en tout cas que ceux offerts par Horseman ou Hollie Cook. Surtout quand le concept de l’album se prête à toutes les expériences, "FM" (pour « Frequency Murderation » !) imaginant une radio pirate fictive, 103.Skints, avec ses animateurs, ses jingles et sa programmation à cheval entre ska, reggae, dancehall et punk. Bref, du sur-mesure pour The Skints que cet hommage aux radios pirates, qui furent à l’époque l’un des vecteurs du développement du reggae outre-Manche. (reggaefrance.com)