Aller au contenu principal
Aucun vote pour le moment
couverture du document
Veuillez vous connecter pour réserver
Disponible

Sonates pour clarinette & piano op.120 nʿ 1 & 2 - trio pour clarinette, violoncelle & piano op.114

Brahms, Johannes (1833-1897) Compositeur, Compositeur
Année de parution :
2014
1 d.c. : 01h11min
A la fin de sa vie Johannes Brahms rencontra le clarinettiste de l’Orchestre grand-ducal de la petite ville de Meiningen. L’instrumentiste qui éveilla son attention, Richard Muhlfeld, avait depuis longtemps troqué la chaise de violoniste de la Hofkapelle pour travailler seul la clarinette. Tous les sens en éveil le compositeur allemand décortiqua les possibilités techniques de l’instrument et s’engagea, enthousiaste, dans la composition du Trio pour clarinette, violoncelle et piano, op. 114 et du Quintette, op. 115. Porté et stimulé par ces pièces géniales, il se lança ensuite dans l’élaboration des deux Sonates pour clarinette et piano de l’op. 120. Avec ces pages admirables Johannes Brahms abandonnait définitivement les complexes symphonies pour adopter, presque rajeuni, une écriture moins dense, plus libre, familière presque, d’une sobriété grisante. On ne compte plus les musiciens qui se sont abandonnés au service de ces partitions attachantes dont la réécoute n’apporte aucune lassitude, aucun rejet. Pour cette lecture enregistrée en janvier 2014, le label Mirare a réuni trois jeunes instrumentistes très doués techniquement certes mais également fort soucieux du rendu expressif. La clarinette de Raphaël Sévère fait merveille par la clarté du son, la précision du souffle et l’intelligence du texte. Raphaël Sévère est déjà, malgré son très jeune âge, mais à juste titre, considéré comme « le » virtuose français du XXIe siècle. Ses deux acolytes ne méritent que des éloges également. Aussi bien le formidable Adam Laloum dont l’enregistrement récent d’œuvres pour piano de Brahms n’a pas laissé indifférent la critique professionnelle que Victor Julien-Laferrière, violoncelliste éminent au palmarès déjà impressionnant. La prise de son exacerbe l’excellence des dialogues offerts par Brahms aux musiciens. Jubilatoire ! (Jean-Luc Caron/resmusica.com)