Disponible
Post pop depression
Année de parution :
2016
1 d.c.
Cette alliance entre deux routiers du rock prend aujourdhui un sens particulier, au terme dun hiver particulièrement meurtrier pour les grandes figures du genre. Tout au long de Post Pop Depression, on ne cesse de penser à Bowie, disparu en janvier dernier, et qui hante ce disque pourtant enfanté il y a presque un an. Iggy Pop lui doit ses deux plus grands albums solos, accouchés à Berlin en 1977 (The Idiot, Lust For Life), et, de son propre aveu, de lui avoir aussi sauvé la vie. Le Thin White Duke ne cesse également dobséder Josh Homme, lequel cherche inlassablement ces dernières années des chemins de traverse possibles entre rock assumé et pop intelligente, chantier quil poursuit ici, le spectre du londonien flottant régulièrement dans lair, notamment au détour de "Gardenia" et de "Sunday". Lassociation Pop/Homme sonne alors moins comme un événement que la réunion de deux trajectoires qui étaient appelées à se rejoindre, comme si elles obéissaient à quelque marche inscrite dans les cieux. (Maxime/albumrock.net)