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Shedding skin
Ghostpoet 943, 943
Année de parution :
2015
1 d.c.
Depuis 2011 et la sortie très prometteuse de son premier album Peanut Butter Blues & Melancholy Jam, on assiste à la douce mais sûre ascension de Ghostpoet, ce londonien à qui on a volontiers cédé les clés de lhéritage laissé par la génération Roots Manuva. Inspirée, singulière, abreuvée en continu par tout le patrimoine musical de la Perfide Albion, et constamment sous la pression des éternelles comparaisons, celle-ci ne peut se permettre de faire du surplace: elle avance ou se fait oublier. Obaro Ejimiwe a.k.a. Ghostpoet la bien compris et le prouve tout au long de Shedding Skin, un nouvel album imprégné dune patte désormais reconnaissable, et pour la première fois de lapport de ses musiciens live, ici omniprésents. En résultent des compositions plus chaleureuses et organiques qui tissent un disque cohérent malgré les nombreuses interventions vocales (Lucy Rose, Etta Bond, Melanie De Biasio, Paul Smith de Maximo Park
) et une réelle diversité. Car Ghostpoet pioche ici généreusement dans la pop et le trip hop pour nourrir ce hip hop quil prend soin demmener plus loin à chacun de ses albums. (d'après Matthieu Choquet/mowno.com)