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Le Mal propre
Année de parution :
2008
91 p. : 20 cm
Le philosophe décrit les liens entre propriété et propreté. Pour protéger leur habitat, toutes les bestioles marquent de déjections les frontières de leur territoire. Avant d'être vol, comme disait Proudhon, la propriété est d'abord sacrifice de propreté. Une histoire d'urine, de fumier, de crottes et d'ordures. Il y a cette thèse dans "Le Mal propre", à savoir que s'aproprier des choses, et parfois des êtres, exige qu'on les salisse, mais le livre dénote surtout par la verdeur, l'irrévérence, l'esprit quasiment libertaire que Michel Serres y manifeste. (Libération)