Impossible de jouer au portrait chinois avec Quantic, si ce n’est en tolérant plus d’une réponse à chaque question. Plusieurs noms, plusieurs ports d’attaches et une multitude de musiques et d’influences. Quantic n’est pas le messie mais fait figure à la fois de guide et de passeur, tout en sachant prendre des risques, là où l’époque serait plutôt au conformisme prudent.Pour peu que l’on cherche, Quantic est partout : globe trotter, invité avec ses musiciens ou seul comme DJ, il collectionne les disques, signe des notes de pochettes pour les uns –la série Panama, chez Soundway-, édite des compilations pour d’autres (Souljazz), sort un mix pour une marque de vêtements. Un double best of n’était donc pas superflu pour résumer dix ans de cette vie de courant d’air, aux personnalités schizophrènes. (Stéphane Andrieu / m-la-music.net)