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Sacred Cantatas

BWV 13 ; BWV 14 ; BWV 16
Bach, Jean-Sébastien Compositeur, Compositeur
Année de parution :
2012
1 d.c. carton.
Meine Seufzer, meine Tränen (mes soupirs, mes larmes), (BWV 13), est souvent considéré comme la plus douloureuse et malheureuses de toutes les cantates de Bach. Celle-ci est pleine de dissonances déchirantes et d'accords non résolus. Le cor de chasse (hautbois da caccia) s'oppose à deux flûtes à bec, aux voix alto et ténor seulement dans le premier vers, son destin solitaire comme un flot ininterrompu de larmes. L'obscurité du fa mineur cède la place à la lumière d'espoir du fa majeur. Après toutes ces complaintes discordantes des solistes, le choral final se termine avec un harmonieux accord, en pleine harmonie avec toutes les voix. Le choral est chanté sur l'air de « Wo Gott der Herr nicht bei uns hält »5 que Bach a traité en cantate chorale, Wo Gott der Herr nicht bei uns hält, (BWV 178). Le chœur d'ouverture est une composition inhabituelle qui ne suit pas le schéma des ritournelles instrumentales, avec les vers du cantus firmus chantés l'un après l'autre en longues notes par la soprano. Dans une disposition ressemblant à un motet, les cordes jouent colla parte avec les voix, chaque vers du choral est préparé par une complexe contre-fugue en quatre parties, où chaque entrée d'un thème est reçu par son renversement. Après avoir préparé les entrées, la mélodie du choral n'est pas chantée mais jouée en longues notes par le cor et les hautbois, créant ainsi une disposition en cinq parties, ce qui est unique dans les mouvements de cantates de Bach. La seule autre composition d'une pareille complexité accordantt ainsi le cantus firmus aux instruments est le choral d'ouverture de Ein feste Burg ist unser Gott, (BWV 80), mais il n'est pas conçu comme une contre-fugue. Herr Gott, dich loben wir (Seigneur Dieu, nous te louons), (BWV 16): Dans le chœur d'ouverture, la soprano et le cor présentent la mélodie liturgique du Te Deum, tandis que les voix plus graves se déplacent en vif contrepoint, mais aussi une quatrième partie du premier hautbois et du premier violon. Le récitatif secco qui suit se termine sur les mots « O, sollte darum nicht ein neues Lied erklingen und wir in heißer Liebe singen? ». En conséquence, le mouvement qui suit ouvre attacca avec les voix « Laßt uns jauchzen, laßt uns freuen ». Ce mouvement inhabituel combine des éléments du chœur et de l'aria en une forme da capo libre. La première section est dominée par le chœur, la section centrale par la basse. Un second récitatif secco mène à une tendre aria qui était accompagnée par un hautbois da caccia obbligato en 1726. Dans une représentation ultérieure, probablement en 1734, « violetta », qui peut être un alto ou une viole de gambe, selon Johann Gottfried Walther. La cantate se termine par un choral à quatre voix. (wikipedia)