Ici l’air du temps est dans la compagnie fraternelle des Ogres de Barback, des bandes à Jamait, et tous ces Enfants Terribles qui balancent la poésie dans les rues aux quatre vents des musiques qui dansent sur des joyeuses sarabandes mi narquoises mi révolutionnaires. Façon révolution des oeillets, avec un soupçon de réserve toutefois, sous l’air qui danse, on pourrait faire faire danser aussi les vieux mondes rassis et obtus. Les appareuses trompences c’est comme qui dirait oublier que la rose a aussi des épines. Un bouquet à double effet… Ce groupe a forgé son identité dans un melting pot où on retrouverait Brassens ayant boeufé avec Marley après un concert de jazz qui leur a donné des idées, celle d’y ajouter un chouïa de fanfares balkaniques. (Norbert Gabriel/nosenchanteurs.eu)