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Sacred Cantatas

BWV 158 ; BWV 159 ; BWV 161 ; BWV 162
Bach, Jean-Sébastien Compositeur, Compositeur
Année de parution :
2012
1 d.c. carton.
Der Friede sei mit dir (La paix soit avec toi), (BWV 158) ne nous est parvenue que par des copies postérieures à la mort du compositeur et on suppose que certaines parties sont manquantes. Des recherches récentes situent sa composition au début des années 1730. La cantate est destinée au troisième jour de Pâques (mardi de Pâques). Sehet, wir gehn hinauf gen Jerusalem (Voyez ! Nous montons à Jérusalem !), (BWV 159) est écrite pour hautbois, deux violons, alto et basse continue, y compris basson avec trois solistes (alto, ténor, basse) et un chœur à quatre voix, uniquement pour le choral. Le choral au deuxième mouvement peut être chanté par une soprano soliste ou la soprano du chœur. Le premier mouvement est un dialogue de Jésus et de l'Âme dans lequel L'Âme est chantée par l'alto (et non par la soprano comme dans beaucoup d'autres dialogues comparables) et Jésus par la basse en tant que Vox Christi. Bach instaure un contraste dramatique en disposant les paroles de Jésus en arioso accompagné du continuo qui entraîne la réponse de l'Âme par un récitatif accompagné des cordes. Komm, du suße Todesstunde (Viens, douce heure de la mort), (BWV 161) est écrite pour une formation réduite. Deux solistes (alto, ténor) et un chœur en quatre parties, deux flûtes à bec, deux violons, alto et basse continue. La disposition avec flûtes à bec est une réminiscence de l' Actus tragicus, BWV 106. De même que pour les cantates Alles, was von Gott geboren, BWV 80a et Barmherziges Herze der ewigen Liebe, BWV 185 de la même année, la mélodie du choral final utilisée comme cantus firmus dans le premier mouvement, une aria, est un élément structurant de l’œuvre. Bach reprendra la juxtaposition du cantus firmus et de la partie vocale à une plus grande échelle dans sa Passion selon saint Matthieu. Lors d'une représentation de la cantate à Leipzig, le premier verset du choral semble avoir été chanté par une soprano à la place de la citation instrumentale dans la première aria, la cantate transposée de do en mi bémol et les flûtes à bec peut-être remplacées par des flûtes traversières. Ach! ich sehe, itzt, da ich zur Hochzeit gehe (Ah ! Maintenant je vois que je me rends au mariage), BWV 162 s'ouvre avec une aria pour basse accompagnée de trois instruments dans une disposition polyphonique, les deux violons et l'alto, qui seront renforcés du corno da tirarsi plus tard à Leipzig. Le motif des premiers mots est presque toujours présent. Il semble qu'il manque une partie pour instrument obligé dans l'aria pour la soprano. Robert D. Levin a reconstitué une version pour flûte et hautbois d'amour pour le pèlerinage des cantates de Bach du Monteverdi Choir. Le duo est aussi accompagné du seul continuo mais paraît être complet. La mélodie du choral final est rare par ailleurs mais se rencontre cependant à Weimar, non seulement dans cette œuvre mais également dans un prélude choral de Johann Gottfried Walther. (wikipedia)