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False idols

Tricky Interprète, Interprète, Interprète, Interprète
Année de parution :
2013
1 d.c.
Sa gueule cassée et ses poses de dur à cuire ne peuvent pas faire oublier sa très grande sensibilité et la fragilité qui filtre de ses chansons aux compositions bien solides. Comme à son habitude maintenant, Tricky laisse les femmes s’exprimer à sa place. Francesca Belmonte, Fifi Rong et Nneka chantent sur une bonne moitié de son nouvel album. Sur le premier titre, le crooner se fait discret au chœurs pour le blasphème d'un être qui se sent abandonné. Il a peut-être trouvé la paix, mais pas la foi. Sur le second morceau, on ne l’entend plus du tout, même si Nothing matters est le titre le plus puissant de l’album, il le laisse à ses chanteuses. Le rythme plus enlevé de la chanson illustre la colère plus que la joie et rappelle du très bon Massive Attack dont a fait partie Tricky. Même s’il énonce que ce dixième album se rapproche de son premier, le co-fondateur du trip-hop est loin de tourner en rond et ouvre son répertoire à d’autres sources d’inspirations. Depeche Mode ne sont pas loin pour les instrumentaux sombres et bruitistes mais d'une incroyable musicalité. Sur ce disque, l’artiste assume tout et monte en première ligne, jusqu’à sortir le disque pour la première fois sur son propre label qu’il a nommé... False Idols. L’album offre une belle collection de chansons dans un style homogène mais sans répétition. Très ambitieux et pourtant accessibles, les morceaux tournent tous autour des trois minutes. Amplement suffisant pour planter un décor et une histoire que Tricky a ciselé avec passion. (Jean-Christophe Gé/soundofviolence.net)