Sigma est une agence internationale du renseignement chargée de la surveillance et du contrôle de la création et des idées. Au centre de l'histoire, une grande toile abstraite que l'on croyait détruite, du peintre Konrad Kessler dont la réapparition inquiète l'organisation, qui met en place une opération de neutralisation de son "potentiel subversif". Une fiction complotiste et jubilatoire qui épingle, mine de rien, les impostures, les vanités et les snobismes, la langue de bois et les éléments de langage de chaque milieu dont Julia Deck décode les mœurs. (Livres hebdo)