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Seul dans Berlin

Année de parution :
2015
761 p. : 18 cm
En Allemagne, le succès est immense mais c'est en Grande Bretagne et aux USA que le roman de Hans Fallada, écrit en 1946, a débuté son irrésistible ascension. En France, Denoël a réédité l'ouvrage, en version intégrale non censurée, dans une nouvelle traduction de Laurence Courtois. C'est cette nouvelle traduction qui est reprise ici en "Folio". Il aura fallu attendre 60 ans à l'Allemagne pour redécouvrir ce chef d'œuvre, 900 pages écrites en 24 jours dans des conditions dramatiques. Drogué à la morphine, criblé de dettes, sans ressources, Hans Fallada, accepte de rédiger à partir des dossiers de la Gestapo l'histoire vraie de ce couple d'ouvriers berlinois, entré en résistance, à la mort, pour le Reich, d'un frère (qui devient fils unique dans la version romanesque). Mai 1940, Berlin fête la campagne de France. La ferveur nazie est au plus haut. Derrière la façade triomphale du Reich se cache un monde de misère et de terreur. "Seul dans Berlin" raconte le quotidien d'un immeuble modeste de la rue Jablonski. Persécuteurs et persécutés y cohabitent. C'est Frau Rosenthal, juive, dénoncée et pillée par ses voisins. C'est Baldur Persicke, jeune recrue des SS qui terrorise sa famille. Ce sont les Quangel, désespérés d'avoir perdu leur fils au front, qui inondent la ville de tracts contre Hitler et déjouent la Gestapo avant de connaître une terrifiante descente aux enfers. Aucun roman n'a jamais décrit d'aussi près les conditions réelles de survie des citoyens allemands, juifs ou non, sous le IIIe Reich, avec un tel réalisme et une telle sincérité. Fallada mourra trois mois plus tard, en février 1947, d'un arrêt cardiaque, avant la publication du livre. (L'éditeur)