Laß, Furstin, laß noch einen Strahl (Daigne, princesse, daigne qu’encore un rayon) (BWV 198) est une ode funèbre en l'honneur de Christiane Eberhardine, fille de feu le margrave de Brandebourg-Bayreuth. Johann Sebastian Bach dut être particulièrement satisfait de son travail, puisqu'il le réutilisa (afin de le sauver de l'oubli auquel le condamnait son statut d'œuvre de circonstance) : - les deux chœurs (introduction et fin) dans la « Trauer-Musik » BWV 244a pour les funérailles du prince Leopold d’Anhalt-Cvthen. Mein Herze schwimmt im Blut (Mon cœur baigne dans le sang) (BWV 199), est est écrite pour soprano solo, hautbois, deux violons, alto et basse continue. Bien que limité à une voix de soprano, Bach parvient à varier les mouvements. Tous, sauf un récitatif, sont accompagnés des cordes, seul le cinquième mouvement est secco, accompagné du seul continuo. La première aria, deuxième mouvement, est accompagnée du hautbois. Le thème de la ritournelle est présent durant tout le mouvement. Dans l' aria da capo, un bref secco est inséré avant le da capo. Le récitatif et l'aria qui suivent sont tous deux dominés par des cordes au son particulièrement riche. Un passage adagio mène au da capo. (wikipedia)