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La richesse, la valeur et l'inestimable : Fondements d'une critique socio-écologique de l'économie capitaliste

Année de parution :
2013
544 p. : 24 cm
Ce livre propose une critique sociale et écologique de l'économie capitaliste contemporaine en effectuant un retour sur l'économie politique, d'Aristote à Smith et Ricardo, et sur la critique radicale accomplie par Marx : le travail est le seul créateur de valeur économique, et cette valeur acquiert une reconnaissance sociale à travers l'échange monétaire, que celui-ci soit marchand ou non marchand. On comprend alors la stratégie néolibérale consistant à repousser toujours plus loin les frontières qui séparent le monétaire du non-monétaire et le marchand du non-marchand pour agrandir constamment les premiers termes de ces deux binômes. Services publics, protection sociale, ressources naturelles, connaissances sont voués à sortir de l’espace du bien commun, utilisé à des fins non lucratives, pour entrer dans celui de la valorisation du capital. L’ambition de ce livre est de refonder une critique théorique pour contribuer à réduire l’emprise de la création de valeur destinée au capital, à promouvoir celle qui est sans but lucratif pour répondre à des besoins sociaux, et à respecter les équilibres naturels qui sont sources de richesses indispensables à la vie. Là où le domaine du marchand se termine commencent celui du non-marchand et celui de la gratuité. Là où le travail productif aliéné recule s’ouvre la possibilité d’un travail productif de richesse collective. Un ouvrage majeur qui, déconstruisant la notion de valeur dans l’histoire économique, ouvre des perspectives novatrices dans la manière d’appréhender le rôle de l’économie dans nos sociétés. (France culture)