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Verdun dans la guerre de 70

le siège, l'occupation, la mémoire
Année de parution :
2020
21.0 cm x 24.0 cm x 21 mm (Poids : 1000 gr ) : 24 cm 21 cm 1 kg
En août 1870 et pendant plus de 80 jours, Verdun a subi le blocus allemand. À trois reprises, le 24 août, le 26 septembre et du 13 au 15 octobre, la ville est bombardée. Par ses nombreuses sorties, par sa combativité, sa garnison a représenté une gêne pour les communications allemandes. Seules la capitulation de Metz et la menace d’un bombardement de grande ampleur expliquent la capitulation de Verdun le 9 novembre 1870. Après 1871, la défaite de la France et la perte de l’Alsace-Lorraine placent la Meuse à quelques dizaines de kilomètres de la nouvelle frontière et expliquent la militarisation renforcée de la place. Occupée durant 1 000 jours, Verdun est la dernière ville évacuée par les Allemands, en septembre 1873. Marquée par une répression réelle bien que limitée, l'occupation s’est globalement déroulée dans une atmosphère assez apaisée, ce qui n'exclut pas les ressentiments envers les Allemands. Le souvenir de la Guerre de 1870 a occupé une place trop méconnue dans la politique, l’art et la littérature françaises, à Verdun comme ailleurs. Le courage des Verdunois durant le siège de 1870 s’inscrit dans le temps long de l’histoire militaire de Verdun, la ville des “onze sièges”, entre celui de 1792 et la bataille de 1916.