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L'homme que l'on prenait pour un autre

roman
Egloff, Joël (1970-....) Auteur du texte
Année de parution :
2007
1 vol. (202 p.) : jaquette ill. : 21 cm
Un homme vivote dans un appartement dont l'ameublement est réduit au strict minimum. Cet homme, qui n'a pas l'air d'être épuisé par une activité débordante, passe ses journées à tuer le temps. Il se réveille, sort de chez lui ou reste chez lui, reçoit du courrier, marche dans les rues, croise nombre de personnes et, tous les quinze jours, prend le train pour Mourmelon où il rend visite à une vieille tante qui sucre lentement les fraises et attend avec impatience l'arrivée des Américains.Cet homme au physique très ordinaire s'aperçoit néanmoins que, de plus en plus souvent, on le prend pour quelqu'un d'autre. Des gens qui le croisent ont l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Par politesse, cet homme acquiesce car il n'a pas le cœur à décevoir quiconque l'aborde avec tant de sympathie. D'autant plus que, parfois, celui pour lequel on le prend n'a pas l'air inintéressant. Ainsi le quotidien de cet homme est-il peu à peu bouleversé par les identités multiples dont il se retrouve affublé. Gangster, ancien compagnon de cellule, plombier, mari de la voisine du dessous. Le réel est instable et notre homme, en constant décalage, va endosser avec une bonne volonté évidente les différents rôles que le hasard lui attribue...Un roman plein d'humour, où l'on retrouve avec bonheur l'univers et la poésie de Joël Egloff.
Un homme vivote dans un appartement dont l'ameublement est réduit au strict minimum. Cet homme, qui n'a pas l'air d'être épuisé par une activité débordante, passe ses journées à tuer le temps. Il se réveille, sort de chez lui ou reste chez lui, reçoit du courrier, marche dans les rues, croise nombre de personnes et, tous les quinze jours, prend le train pour Mourmelon où il rend visite à une vieille tante qui sucre lentement les fraises et attend avec impatience l'arrivée des Américains.Cet homme au physique très ordinaire s'aperçoit néanmoins que, de plus en plus souvent, on le prend pour quelqu'un d'autre. Des gens qui le croisent ont l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Par politesse, cet homme acquiesce car il n'a pas le cœur à décevoir quiconque l'aborde avec tant de sympathie. D'autant plus que, parfois, celui pour lequel on le prend n'a pas l'air inintéressant. Ainsi le quotidien de cet homme est-il peu à peu bouleversé par les identités multiples dont il se retrouve affublé. Gangster, ancien compagnon de cellule, plombier, mari de la voisine du dessous. Le réel est instable et notre homme, en constant décalage, va endosser avec une bonne volonté évidente les différents rôles que le hasard lui attribue...Un roman plein d'humour, où l'on retrouve avec bonheur l'univers et la poésie de Joël Egloff.