Presque 100 textes différents pour raconter de façon loufoque comment un immeuble s'est écroulé alors que ses habitants vivent encore dans les ruines. Ils passent l'aspirateur dans les décombres, agissent comme si les boîtes aux lettres étaient encore là, comme si l'escalier était encore debout, complotent, se disputent, font la cuisine, et toute cette activité donne l'impression qu'ils ont encore un toit sur la tête, comme s'il y avait réellement quelque chose de tangible, quelque chose de solide et aussi quelque chose de virtuel, une impression comme s'il y avait un fantôme d'immeuble. Quant à la graisse du titre, c'est la graisse au sens large. Celle qui bouche les artères aussi bien que les canalisations ou que les égouts de la ville.