Checchetto revient au théâtre, une commande d'éciture de l'Iddac de Gironde que le Théâtre des Tafurs à Bordeaux vient d'interprêter. Ça se passe à Bacalan, qui est un quartier de Bordeaux (« Bacalan ne disparaît pas ! » crie Monsieur Loyal à la fin de la pièce). C'est l'histoire (?) de René Amieux disparu en 1998 – il n'est jamais revenu, il a tout laissé derrière lui – et l'on pourrait bien faire le rapprochement avec l'attentat de Djerba dont une des victimes n'a jamais été identifié. Il n'avait qu'un seul ami, un tunisien, Ahmed, et Djerba justement… Bon, mais je ne vais pas vous raconter, donc si vous n'avez jamais eu l'occasion d’aller à Bacalan, ce livre vous fera visiter aussi la bibliothèque, le garage (moderne), la base sous-marine, le bassin à flots et rencontrer plein de bacalanais et de bacalanaises qui sont des gens plutôt gentils – comme René Amieux ©©–, et vous comprendrez pourquoi Rémi Checchetto est un type épatant qui aime ce qui disparaît avant qu’il ne soit trop tard, qui résiste et se bagarre avec des mots contre les imbéciles et la misère qui bouffent la vie des petites gens… (Claude Chambard, Lettres d'Aquitaine et CCP nʿ13)