Aller au contenu principal
Aucun vote pour le moment
couverture du document
Veuillez vous connecter pour réserver
Disponible

Ummagumma

Pink Floyd 943, 943
Année de parution :
2011
2 d.c. (boitier carton. 3 volets)
Quatrième album du Pink Floyd, "Ummagumma" (terme bizarre signifiant apparemment 'faire l'amour' en dialecte celte) est double (le premier du groupe, il faudra attendre 1979 pour le prochain, "The Wall"), et est bati sur le même modèle que le "Wheels Of Fire" de Cream ou le "Moonflower" de Santana : mi live, mi studio. Le premier disque est court, 39 minutes, et ne contient que 4 titres. On l'aura compris, c'est le disque live. Enregistré dans des facultés anglaises (Birmingham, Manchester) en 1968-69 (pas de date précise), le live a été enregistré après le départ de Syd Barrett du groupe. Les 4 titres sont longs - forcément, 40 minutes... - et impériaux : "Astronomy Domine", seul titre de la période Barrett, ouvre le bal. C'est Waters et Wright qui chantent. Guitare qui s'emballe, interprétation d'enfer sur 8 minutes 20, le bonheur. Arrive ensuite "Careful With That Axe, Eugene", seul titre du live à ne pas (à l'époque) figurer en version studio. En 1971, la compil de raretés "Relics" proposera enfin la version studio. Ce titre dure presque 9 minutes, et est prodigieux. Rythmique plutôt calme, puis hurlements de Waters, on sent que la pression du début se relâche et tout s'emballe...pour enfin se calmer à la fin. Comme un grand huit. Tension, tempête, calme...Troisième morceau, "Set The Controls For The Heart Of The Sun", d'une durée de 9 minutes (au lieu des 9,30 indiquées sur le CD). Impérial. Un titre planant, littéralement. Enfin, "A Saucerful Of Secrets", presque 13 minutes, achève le live et l'auditeur. Le disque studio dure 47 minutes pour 12 titres (en fait, 5, mais la plupart sont divisés en parties). Chaque demi-face est occupée par une composition expérimentale instrumentale (à deux exceptions près) solo de chaque membre du Floyd. On a donc droit en quelque sorte à un quadruple mini album solo. Le disque démarre par Richard Wright et les quatre parties, à durée variable, de son "Sysyphus". Centrée autour du mythe de Sysyphe, cette composition de Wright est probablement la plus ambitieuse du disque. Un disque totalement barré et original, qui à une place d'exception dans la discographie du groupe. Le plus expérimental. Pour cela, le disque recevra le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros en 1969, unique récompense de ce genre pour le Floyd. (d'après TagoMago / destination-rock.com)