Quand la furia électronique se mélange au lyrisme classique. Thylacine, le phénomène du « futur classique » (Libération) dévoile onze créations uniques, entre musique classique et électro, accompagné par l'Orchestre national des pays de la loire et la maîtrise des pays de la loire, sous la direction de l'artiste multi-talents uèle lamore. Après timeless et sa sidérante réinterprétation moderne d'oeuvres de figures de la musique classique, le producteur continue son exploration et s'épanouit en pratiquant une musique instrumentale qui le conduit à se sentir beaucoup plus proche de l'univers classique dans ce magistral thylacine (and 74 musicians) où l'Angevin réussit la prouesse de réinventer l'exercice quand même bien fréquenté, ces dernières années, de mélanger la fureur électronique avec l'orthodoxie classique. Avec au départ l'envie de prolonger la magie timeless, mais en allant beaucoup loin, et en enregistrant avec un vrai orchestre et dans les conditions du live. Pour élaborer à la fois les versions électroniques des titres classiques, mais aussi les versions classiques de certains de ses propres morceaux emblématiques comme polar ou war dance, thylacine a été rejoint par la chef d'orchestre, arrangeuse, et elle-même productrice uèle lamore, qui a transcrit l'ensemble des partitions pour être jouées par l'Orchestre national des pays de la loire et la maîtrise des pays de la loire. Les 74 musiciens ce sont elles et eux. Le résultat stupéfiant est le fruit d'un enregistrement live à angers, au théâtre du quai. Un sacré challenge avec de multiples morceaux de bravoure comme la participation époustouflante du jeune violoniste exalté luka faulisi sur vivaldi, réinterprétation totalement tubesque de l'hiver, issu des fameuses quatre saisons, ou les entrelacs captivants du guitariste mondialement connu thibault cauvin qui, sur l'épique albéniz, livre une partition de plus en plus énergique au fur et à mesure de l'avancée du titre. Si le producteur, d'aujourd'hui 31 ans, a beaucoup entendu après ses concerts les gens ravis affirmer : 'd'habitude, je n'aime pas la musique électronique, mais là c'est vraiment différent', on peut être certain que cet album sera l'occasion pour une partie de son public (et au-delà) de déclarer 'd'habitude je n'aime pas la musique classique, mais là c'est vraiment différent' oh que oui.