Tout juste un an après le formidable "Dust Lane", Yann Tiersen reprend à peu près la même recette pour un nouvel album où il est encore une fois question de synthés analogiques, de voix chorales et éthérées et de nappes de guitares saturées. La plupart des morceaux alternent le chaud et le froid, jouant sur une forme de complexité et de bizarrerie ("Exit 25 Block 20") parfois étonnante mais toujours intéressante et en tout cas très stimulante qui permet un éclaircissement et une appréciation différente à chaque nouvelle écoute. Intense, brillant, jamais facile mais jamais dur non plus, "Skyline" montre un Yann Tiersen toujours aussi à l’aise avec les influences shoegaze, qui plutôt que de les faire ressortir platement comme bon nombre de groupes aujourd’hui, les réinjecte dans une musique toujours aussi personnelle, et plus que jamais passionnante.(hop.overblog.com)