Avec la mauvaise foi qui le caractérise et ce style persiffleur qui masque son immense culture, Beigbeder compare la révolution numérique à l'apocalypse. Et entreprend de sauver du brasier une centaine d'oeuvres qu'il souhaite conserver. Il en profite pour dresser un panorama de la littérature contemporaine. Pour chaque livre retenu, il nous offre une analyse qui donne une idée de ce que pourrait être la critique littéraire. Il s'agit là d'une déclaration d'amour à la littérature. Et comme toute déclaration d'amour, celle-ci est excessive, maladroite, furieuse, injuste (puisque intime) et follement gaie.