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Poison season

Destroyer 943, 943
Année de parution :
2015
1 d.c.
Dan Bejar revient avec une pure merveille, son disque le plus ambitieux à ce jour, alliant orchestrations majestueuses et rock rugueux 70's. Il inclut un remix de "Forces From Above" ainsi que l'orchestral "Times Square, Poison Season", morceau qui a donné naissance à plusieurs titres de l'album. Le premier et le dernier morceau sont en vérité une seule et même chanson enregistrée en live avec un quintet" explique Dan Bejar. "J'ai même chanté en même temps que le groupe. Cette chanson a toujours oscillé entre quelque chose de très austère et un ?street-rock' à la Springsteen ou Bowie du milieu des années 70. Au final j'ai décidé que je voulais inclure les deux. J'avais du mal à placer la version orchestrale au sein du disque, donc j'ai décidé de la caler en ouverture et en conclusion de l'album, de part et d'autre de la version rock, qui se trouve pile au milieu du disque." Danny Bejar a souvent été attiré par le changement mais a toujours maintenu une esthétique cohérente. Ses albums ne se ressemblent pas mais ils ont toujours cette unicité propre à DESTROYER. Cette dernière incarnation semble s'inspirer de la mouvance pop sophistiquées britannique (et surtout écossaise) des années 80. On retrouve des echos d'Aztec Camera, Prefab Sprout, Orange Juice ou encore The Blow Monkeys. Les grandes chansons qui jalonnent ce nouvel album allient verve littéraire, mélodies intenses, et une certaine tristesse typiquement ?blue-eyed soul'. "Un disque multiple et élastique qui ne cesse de passer de la promiscuité à l'éloquence, capable d'osciller entre l'intimité d'un club de jazz (Sun In The Sky) et la flamboyance d'un orchestre symphonique (Hell), la ferveur springsteenienne (Dream Lover) et une belle moiteur new-yorkaise (Time Square). Une seule énigme demeure à l'issue de ce nouveau beau chapitre : comment se fait-il qu'un tel songwriter reste toujours aussi confidentiel ?" (les inrocks).