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Orchestral Works

Concertos brandebourgeois : BWV 1049-1051
Bach, Jean-Sébastien Compositeur, Compositeur
Année de parution :
2012
1 d.c. carton.
Ce Concerto IV BWV 1049 offre au violon solo une place prépondérante dans l'adagio. On retrouve cette ambiguïté entre concerto grosso et concerto solo dans le concerto V. Ce concerto est de style néanmoins très inspiré du concert royal français surtout dans le deuxième mouvement, contrastant avec le troisième mouvement du "stylus Antiquus" par sa forme fuguée. Au point de vue technique, on peut noter le fait que la partie de violon soliste est l'une des plus difficiles écrites par Bach et que ce dernier demande des fa # suraigus aux flûtes à bec, alors que cette note est très problématique sur cet instrument à cause de questions de doigtés. Pour le Concerto V BWV 1050 une grande cadence virtuose dans l'allegro introductif, une présence continue dans toute l'œuvre : la présence de la flûte et du violon dans le concertino soliste ne peut pas masquer que ce concerto est pour l'essentiel un concerto soliste pour clavecin, et ainsi historiquement le premier concerto pour clavier et orchestre. Le Concerto VI BWV 1051 se présente dans le style le plus ancien des six, archaïsme corroboré par le fait que sa démarche polyphonique et contrapuntique se place comme l'antagonisme direct et le plus immédiat de la stricte sonate d'église. Le prince Léopold lui même était violiste amateur auquel la simplicité des parties de viole rendait l'œuvre sans doute accessible — les deux parties d'alto et dans une moindre mesure celle de violoncelle sont notoirement ardues ; on sait de plus que Bach était altiste, ce qui nous invite à imaginer que ce concerto était destiné personnellement à Léopold et qu'ils le jouèrent ensemble. (wikipedia)