Laïka est née et a grandi à Paris entourée de femmes d'origine africaine, dont sa mère hispano-marocaine. Pétrie de métissages, elle se tourne vers le jazz assez jeune grâce à Carmen McRae, Billie Holiday ou Nina Simone. Elle fait de véritables débuts dans l'orchestre de Claude Bolling. Pour ce troisième album, le programme composé de morceaux de Monk, Bjork ou Jackie McLean est produit est arrangé par Meshell Ndegeocello dans les studios Verve.
Les chroniqueurs qui tous ont été subjugués par cet album, ont aussi largement insisté sur sa genèse née de la rencontre de la chanteuse avec la bassiste Meshell Ndegeocello qui en assure la production. Rencontre fructueuse s'il en est et surtout si l'on en juge par le vent de fraîcheur qu’elles font ici souffler sur le jazz vocal.Surtout une façon de revisiter ces grands thèmes et d'en faire un tout nouvel objet musical qui nous plonge avec douceur dans une sorte d’entre deux au charme indéfinissable. (lesdnj.com)