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Massenet : Opéras#;#Manon#;#Werther#;#Thaïs#;#Sapho#;#Le Jongleur de Notre-Dame#;#Don Quichotte
Opéra comique en 5 actes et six tableaux, opéra en 4 actes, Opéra en 3 actes, Pièce lyrique en 5 actes, Miracle en trois actes, d'après un conte d'Anatole France, inspiré d'une légende du moyen âge, Comédie héroïque en cinq actes
Massenet, Jules (1842-1912) Compositeur, Compositeur
Année de parution :
2018
cd 15 & 16 : 16h31min
Erato rend hommage à l'un des plus grands compositeurs français en éditant un coffret de 16 CD qui représente à ce jour la plus complète collection d'opéra du compositeur jamais éditée. Considéré comme l'héritier de Charles Gounod, Jules Massenet influença bon nombre de compositeurs comme Debussy ou encore Puccini. Au programme de ce coffret opéra, tous les chefs d'oeuvre de Massenet (Werther, Manon ou Thaïs) et des raretés (Sapho, Le Jongleur de Notre-Dame ou Hérodiade). Les 7 opéras présents dans le coffret ont fait l'objet d'un remastering "haute définition" à partir des bandes originales et bénéficient d'une distribution de rêve (Victoria de los Angeles, Teresa Berganza, Mady Mesplé, Cheryl Studer, José van Dam, Nicolaï Gedda...) sous la direction de chefs légendaires (Michel Plasson, Pierre Monteux, Lorin Maazel...). Magnifique hommage au compositeur Jules Massenet Un coffret 16 CD pour tous les amateurs d'opéra. Remasterisés pour la première fois à partir des bandes originales.
Opéra en quatre actes et sept tableaux, Hérodiade fut créé à La Monnaie de Bruxelles en 1881. Il faudra attendre 1921 pour que lOpéra de Paris accueille louvrage dans sa version définitive datée de 1895. L'histoire : Depuis longtemps Salomé recherche sa mère qui la abandonnée. La jeune fille a trouvé la paix auprès dun prophète, Jean le Baptiste quelle aime passionnément, mais elle ignore toujours que sa mère est Hérodiade, la femme dHérode. Or, Jean a suscité la haine dHérodiade qui réclame sa tête à son mari. La seule préoccupation dHérode est Salomé qui lobsède par sa beauté. La jalousie finit par pousser le roi à condamner Jean. Salomé implore vainement Hérode de sauver celui quelle aime, et elle tente de poignarder sa mère, Hérodiade, qui ne se fait reconnaître delle quau dernier moment, après le supplice de Jean. Désespérée par cette révélation, Salomé se poignarde elle-même. Le drame familial, lamour et la politique tissent un réseau de sentiments et de motivations galvanisés par lénergie dune musique qui sait aussi plonger lauditeur dans une atmosphère envoûtante empreinte dune certaine morbidité. Comme il était dusage à lépoque, lopéra est agrémenté de nombreuses danses, et même dun ballet complet à lacte quatre. (opera-online.com)
Au premier regard, la jeune Manon Lescaut, destinée au couvent, et le Chevalier des Grieux tombent amoureux et s'enfuient ensemble. Mais la jalousie et les règles sociales les conduisent à une tragique séparation. Cest une uvre quon a souvent qualifiée de « lacrymogène » tant elle a fait pleurer des générations de spectateurs. Il est vrai que ces pages délicates et discrètement sensuelles font frissonner les papilles sentimentales tant Massenet est le peintre idéal de la passion amoureuse, celui qui a su le mieux pénétrer les méandres complexes de lâme féminine. De la fraîcheur de lair dentrée de Manon, Je suis encore toute étourdie, à la blessure sincère dAdieu, notre petite table en passant par la virtuosité vocale du Cours-la-Reine, le dramatisme de lair de des Grieux, Ah fuyez, douce image, ou la rouerie du duo de Saint-Sulpice, Nest-ce plus ma main, cest une carte du Tendre qui fait tourner les têtes dans ce manège cruel dont la fin serre le coeur. (operaon-line.com)
Werther, le chef-duvre de Massenet, fut créé à Vienne en allemand et repris lannée suivante à lOpéra-Comique en français. Le livret sinspire du célèbre roman épistolaire de Goethe, Les Souffrances du jeune Werther dont le romantisme exacerbé saccordait parfaitement à la sensibilité de Massenet. Reynaldo Hahn a résumé dune formule lengouement suscité demblée par la musique de Massenet : « tout le monde aime Massenet, sauf peut-être les habitants de la planète Mars ». Après une période doubli relatif, de nouvelles productions ont su rendre toute sa force à cet ouvrage dont le héros tourmenté cherche dans la mort une réponse à son impossible amour. La partition offre de magnifiques duos entre Werther et Charlotte déchirés entre leur aspiration au bonheur et le respect implacable des conventions sociales et familiales que la jeune femme est incapable de dépasser. Massenet tout en utilisant les ressources du grand orchestre symphonique crée une atmosphère intime et pénétrante dont la meilleure illustration est un air magnifique : « Pourquoi me réveiller, ô souffle du printemps » véritable « tube » que tout ténor veut avoir à son répertoire.Laction se déroule à Wetzlar , dans les environs de Francfort, vers 1780. Werther, un jeune poète, séprend de Charlotte, la fille aînée du bailli resté veuf avec ses jeunes enfants. La jeune fille remplace auprès de ses frères et surs sa mère disparue, à laquelle elle a promis dépouser Albert, modèle du parfait époux. Liée par cette promesse sacrée à ses yeux, Charlotte préfère renoncer à son inclination pour Werther. Elle épouse Albert et fait promettre à Werther de séloigner jusquà Noël. Mais la séparation napporte aucun apaisement aux deux jeunes gens. Werther ne voit pas dautre issue à leur impossible amour que la mort. Charlotte arrive trop tard pour le sauver. Atteint mortellement par le pistolet quil a emprunté à Albert, Werther meurt, apaisé, dans les bras de Charlotte qui lui avoue enfin son amour. (operaonline.com)
Tout le monde connaît la célèbre Méditation que Massenet a confiée au violon solo dans Thaïs, opéra jugé parfois trop sévèrement alors quil compte parmi les chefs-duvre de lart lyrique français. Le livret sinspire dun roman anti-clérical dAnatole France dans lequel un moine perd la foi en tentant de convertir une courtisane dont il tombe amoureux. Thaïs accède à la sainteté et Athanaël, comprend, mais trop tard, la véritable nature de ses sentiments passionnés. Louvrage de Massenet se caractérise par un mélange de sensualité et de religiosité sulpicienne que souligne une structure dramatique basée sur des oppositions : la ville et le désert, lérotisme et la sainteté, la séduction et le renoncement. Ces contrastes se traduisent par différents procédés musicaux comme linhabituelle confrontation entre la soprano, Thaïs, et le baryton, Athanaël, qui reste sans exemple chez le compositeur. Les pages orchestrales, essentielles, assurent la cohésion de chaque acte en suggérant des rêves, des méditations ou des atmosphères. Lart du symphoniste trouve son aboutissement dans Thaïs où Massenet excelle à rendre la vie dun monastère au désert ou les fastes dune fête à Alexandrie avec une coloration orientalisante. (opera-online.com)
« Musicien de la femme et de l'amour », comme disait Debussy de Massenet. Le compositeur campe ici une nouvelle héroïne sentimentale. Mais aux éléments lyriques, à la passion qui constitue l'unité expressive de la partition viennent s'ajouter des éléments extérieurs : le décor provençal discrètement évoqué, l'atmosphère « Beaux arts » du premier et du dernier actes. La partition de Sapho peut se réclamer de l'esthétique « vériste », comme dans les opéras italiens, la mélodie prime tout ; mais un certain souci de la couleur instrumentale se manifeste et la « saveur de terroir » du 2e acte apporte une note d'originalité. En voici l'argument : Au cours d'un bal costumé chez le sculpteur Caoudal, un jeune homme, Jean Gaussin fraîchement débarqué de sa Provence natale, rencontre la belle Fanny Legrand, modèle, réputé que ses admirateurs ont surnommé Sapho. Il s'en éprend. Elle devient sa maîtresse. Mais lorsque Jean apprend qu'elle fût une courtisane, il l'insulte et la quitte. Sapho va le retrouver en Provence et le supplie de revenir, mais en vain. Au dernier acte, situation inverse, c'est Jean qui, revenu à Paris, sollicite son amie. Tous deux s'abandonnent un moment à leur passion renaissante. Mais tout se trouve compromis par un mot malheureux. Et c'est la séparation définitive. La musique ici traduit des états d'âme et des émotions. (artlyriquefr.fr)
L'histoire : Jean, un pauvre jongleur, est entré au couvent de Cluny où il se désespère d'être seul à ne rien pouvoir offrir à la Vierge. Boniface lui assure que le plus humble hommage n'est certes pas celui qu'elle agrée le moins. Jean, se décidant alors, chante et danse devant l'autel. Les moines crient au scandale, mais la statue de la Vierge s'anime et bénit le pauvre Jean, qui meurt de douce émotion, le front nimbé de l'auréole des Bienheureux. La musique de Massenet dans cette uvre a comme des demi-teintes ; elle fleure le mystère ; elle sonne, délicieusement voilée, comme luirait discrètement de la lumière tamisée à travers un vitrail. La musique et le décor concourent à produire cet effet de vision de la vie religieuse en un tableau de piété qui serait en même temps un tableau de genre. La religiosité de Massenet est à la fois spiritualiste et spirituelle. Ce Jongleur, c'est de la foi sans austérité, c'est de la croyance aimable ; c'est en tous cas une uvre bien près d'être un chef-duvre. (Louis Schneider, Massenet, 1908)
Comme beaucoup d'autres versions de l'histoire de Don Quichotte, l'opéra de Massenet ne s'inspire qu'indirectement du grand roman de Cervantes. L'inspiration immédiate de l'uvre fut la pièce de théâtre du poète Jacques Le Lorrain, Le Chevalier de la Longue-Figure, créée à Paris en 1904. Dans cette version de l'histoire, la simple fille de ferme Aldonza (aussi dénommée Dulcinea) du roman d'origine devient un personnage plus sophistiqué, Dulcinée, une beauté locale coquette qui inspire les exploits du vieil homme épris. (Wikipedia)
Opéra en quatre actes et sept tableaux, Hérodiade fut créé à La Monnaie de Bruxelles en 1881. Il faudra attendre 1921 pour que lOpéra de Paris accueille louvrage dans sa version définitive datée de 1895. L'histoire : Depuis longtemps Salomé recherche sa mère qui la abandonnée. La jeune fille a trouvé la paix auprès dun prophète, Jean le Baptiste quelle aime passionnément, mais elle ignore toujours que sa mère est Hérodiade, la femme dHérode. Or, Jean a suscité la haine dHérodiade qui réclame sa tête à son mari. La seule préoccupation dHérode est Salomé qui lobsède par sa beauté. La jalousie finit par pousser le roi à condamner Jean. Salomé implore vainement Hérode de sauver celui quelle aime, et elle tente de poignarder sa mère, Hérodiade, qui ne se fait reconnaître delle quau dernier moment, après le supplice de Jean. Désespérée par cette révélation, Salomé se poignarde elle-même. Le drame familial, lamour et la politique tissent un réseau de sentiments et de motivations galvanisés par lénergie dune musique qui sait aussi plonger lauditeur dans une atmosphère envoûtante empreinte dune certaine morbidité. Comme il était dusage à lépoque, lopéra est agrémenté de nombreuses danses, et même dun ballet complet à lacte quatre. (opera-online.com)
Au premier regard, la jeune Manon Lescaut, destinée au couvent, et le Chevalier des Grieux tombent amoureux et s'enfuient ensemble. Mais la jalousie et les règles sociales les conduisent à une tragique séparation. Cest une uvre quon a souvent qualifiée de « lacrymogène » tant elle a fait pleurer des générations de spectateurs. Il est vrai que ces pages délicates et discrètement sensuelles font frissonner les papilles sentimentales tant Massenet est le peintre idéal de la passion amoureuse, celui qui a su le mieux pénétrer les méandres complexes de lâme féminine. De la fraîcheur de lair dentrée de Manon, Je suis encore toute étourdie, à la blessure sincère dAdieu, notre petite table en passant par la virtuosité vocale du Cours-la-Reine, le dramatisme de lair de des Grieux, Ah fuyez, douce image, ou la rouerie du duo de Saint-Sulpice, Nest-ce plus ma main, cest une carte du Tendre qui fait tourner les têtes dans ce manège cruel dont la fin serre le coeur. (operaon-line.com)
Werther, le chef-duvre de Massenet, fut créé à Vienne en allemand et repris lannée suivante à lOpéra-Comique en français. Le livret sinspire du célèbre roman épistolaire de Goethe, Les Souffrances du jeune Werther dont le romantisme exacerbé saccordait parfaitement à la sensibilité de Massenet. Reynaldo Hahn a résumé dune formule lengouement suscité demblée par la musique de Massenet : « tout le monde aime Massenet, sauf peut-être les habitants de la planète Mars ». Après une période doubli relatif, de nouvelles productions ont su rendre toute sa force à cet ouvrage dont le héros tourmenté cherche dans la mort une réponse à son impossible amour. La partition offre de magnifiques duos entre Werther et Charlotte déchirés entre leur aspiration au bonheur et le respect implacable des conventions sociales et familiales que la jeune femme est incapable de dépasser. Massenet tout en utilisant les ressources du grand orchestre symphonique crée une atmosphère intime et pénétrante dont la meilleure illustration est un air magnifique : « Pourquoi me réveiller, ô souffle du printemps » véritable « tube » que tout ténor veut avoir à son répertoire.Laction se déroule à Wetzlar , dans les environs de Francfort, vers 1780. Werther, un jeune poète, séprend de Charlotte, la fille aînée du bailli resté veuf avec ses jeunes enfants. La jeune fille remplace auprès de ses frères et surs sa mère disparue, à laquelle elle a promis dépouser Albert, modèle du parfait époux. Liée par cette promesse sacrée à ses yeux, Charlotte préfère renoncer à son inclination pour Werther. Elle épouse Albert et fait promettre à Werther de séloigner jusquà Noël. Mais la séparation napporte aucun apaisement aux deux jeunes gens. Werther ne voit pas dautre issue à leur impossible amour que la mort. Charlotte arrive trop tard pour le sauver. Atteint mortellement par le pistolet quil a emprunté à Albert, Werther meurt, apaisé, dans les bras de Charlotte qui lui avoue enfin son amour. (operaonline.com)
Tout le monde connaît la célèbre Méditation que Massenet a confiée au violon solo dans Thaïs, opéra jugé parfois trop sévèrement alors quil compte parmi les chefs-duvre de lart lyrique français. Le livret sinspire dun roman anti-clérical dAnatole France dans lequel un moine perd la foi en tentant de convertir une courtisane dont il tombe amoureux. Thaïs accède à la sainteté et Athanaël, comprend, mais trop tard, la véritable nature de ses sentiments passionnés. Louvrage de Massenet se caractérise par un mélange de sensualité et de religiosité sulpicienne que souligne une structure dramatique basée sur des oppositions : la ville et le désert, lérotisme et la sainteté, la séduction et le renoncement. Ces contrastes se traduisent par différents procédés musicaux comme linhabituelle confrontation entre la soprano, Thaïs, et le baryton, Athanaël, qui reste sans exemple chez le compositeur. Les pages orchestrales, essentielles, assurent la cohésion de chaque acte en suggérant des rêves, des méditations ou des atmosphères. Lart du symphoniste trouve son aboutissement dans Thaïs où Massenet excelle à rendre la vie dun monastère au désert ou les fastes dune fête à Alexandrie avec une coloration orientalisante. (opera-online.com)
« Musicien de la femme et de l'amour », comme disait Debussy de Massenet. Le compositeur campe ici une nouvelle héroïne sentimentale. Mais aux éléments lyriques, à la passion qui constitue l'unité expressive de la partition viennent s'ajouter des éléments extérieurs : le décor provençal discrètement évoqué, l'atmosphère « Beaux arts » du premier et du dernier actes. La partition de Sapho peut se réclamer de l'esthétique « vériste », comme dans les opéras italiens, la mélodie prime tout ; mais un certain souci de la couleur instrumentale se manifeste et la « saveur de terroir » du 2e acte apporte une note d'originalité. En voici l'argument : Au cours d'un bal costumé chez le sculpteur Caoudal, un jeune homme, Jean Gaussin fraîchement débarqué de sa Provence natale, rencontre la belle Fanny Legrand, modèle, réputé que ses admirateurs ont surnommé Sapho. Il s'en éprend. Elle devient sa maîtresse. Mais lorsque Jean apprend qu'elle fût une courtisane, il l'insulte et la quitte. Sapho va le retrouver en Provence et le supplie de revenir, mais en vain. Au dernier acte, situation inverse, c'est Jean qui, revenu à Paris, sollicite son amie. Tous deux s'abandonnent un moment à leur passion renaissante. Mais tout se trouve compromis par un mot malheureux. Et c'est la séparation définitive. La musique ici traduit des états d'âme et des émotions. (artlyriquefr.fr)
L'histoire : Jean, un pauvre jongleur, est entré au couvent de Cluny où il se désespère d'être seul à ne rien pouvoir offrir à la Vierge. Boniface lui assure que le plus humble hommage n'est certes pas celui qu'elle agrée le moins. Jean, se décidant alors, chante et danse devant l'autel. Les moines crient au scandale, mais la statue de la Vierge s'anime et bénit le pauvre Jean, qui meurt de douce émotion, le front nimbé de l'auréole des Bienheureux. La musique de Massenet dans cette uvre a comme des demi-teintes ; elle fleure le mystère ; elle sonne, délicieusement voilée, comme luirait discrètement de la lumière tamisée à travers un vitrail. La musique et le décor concourent à produire cet effet de vision de la vie religieuse en un tableau de piété qui serait en même temps un tableau de genre. La religiosité de Massenet est à la fois spiritualiste et spirituelle. Ce Jongleur, c'est de la foi sans austérité, c'est de la croyance aimable ; c'est en tous cas une uvre bien près d'être un chef-duvre. (Louis Schneider, Massenet, 1908)
Comme beaucoup d'autres versions de l'histoire de Don Quichotte, l'opéra de Massenet ne s'inspire qu'indirectement du grand roman de Cervantes. L'inspiration immédiate de l'uvre fut la pièce de théâtre du poète Jacques Le Lorrain, Le Chevalier de la Longue-Figure, créée à Paris en 1904. Dans cette version de l'histoire, la simple fille de ferme Aldonza (aussi dénommée Dulcinea) du roman d'origine devient un personnage plus sophistiqué, Dulcinée, une beauté locale coquette qui inspire les exploits du vieil homme épris. (Wikipedia)