Du dieu gaulois Cernunnos, du mage Merlin ou du chevalier courtois Perceval le Galois aux méditations de Bernard de Clairvaux ou de François d’Assise, de Descartes à Bergson, cet essai porte sur la persistance en Occident de la forêt dans l'imaginaire collectif, les légendes, les mythes, et sur la conception de la place de l'homme dans la nature qu'il véhicule. Ce livre entend ressusciter la puissance imaginaire de la forêt (présent dans l'esprit humain depuis la préhistoire), et faire prendre conscience du rapport quasi vital qui nous lie toujours à ce symbole de la nature. L'état catastrophique du monde nous commande, aujourd'hui, de recevoir à nouveau l'enseignement de cet imaginaire venu de la sylve, d'en comprendre le sens et de s'en inspirer. Cet essai est issu d'une conférence donnée en 2010, dans le cadre de l'Année internationale des forêts. (L'éditeur)