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Le Camp des saints

Année de parution :
2011
392 p. : 22 cm
Dans le delta du Gange, un million de miséreux prennent d'assaut des cargos. Les immigrants voguent alors vers un Occident incapable de leur faire modifier leur route. Les bateaux s'échouent sur la Côte d'Azur, sous l'œil impuissant de pouvoirs publics désarmés face à la veulerie de la population autochtone et l'affaiblissement de l'armée française. Ce roman comporte de nombreuses références à l'Apocalypse de Saint Jean. Il décrit l'incapacité tant des pouvoirs publics que de la population à réagir face à cette invasion pacifique mais lourde de conséquences pour une civilisation déjà ancienne. Jean Raspail dénonce ce qu'il considère être un aveuglement de la part d'un clergé catholique trop favorable à l'accueil de populations immigrées devant les modifications que ces flux comportent sur la nature d'une civilisation. Jean Raspail publie ce roman en 1972. En 2004, soit 31 ans après, l'auteur revient sur son roman dans une tribune du Figaro intitulée "La patrie trahie par la République". Il y expliqua que, s'il s'était trompé sur la forme de l'invasion, l'histoire lui avait donné raison sur le fond. Cet article lui a valu, ainsi qu'au Figaro, une plainte de la LICRA qui fut finalement déboutée. Dans la préface de la troisième édition, rédigée en 2006, Raspail estime ne rien avoir à regretter de ce qu'il avait écrit. Jean Raspail a déclaré que plusieurs dizaines de passages du roman auraient pu entraîner des poursuites sur le fondement des lois Pleven, Gayssot, Lellouche et Perben1, mais le roman a échappé aux poursuites lors de la sortie de l'ouvrage du fait de la brièveté de la période de prescription et de la non rétroactivité des lois. En 2002, Jean Raspail suggère à Nicole Lattès, directrice générale de Laffont, de rééditer le roman, assorti d'une nouvelle préface. Celle-ci, intitulée Big Other, effraie les membres de la maison d'édition, qui craignent d'être poursuivis pour incitation à la haine raciale. Jean Raspail refuse de changer la moindre ligne. Le livre contient toutefois un avant-propos signé de Leonello Brandolini, le PDG des éditions Robert Laffont, qui justifie la publication du roman et de sa préface tout en exprimant ses réserves sur les thèses véhiculées par l'auteur. En janvier 2011, les éditions Robert Laffont font paraître une nouvelle édition précédée d'une nouvelle préface. Le mois suivant, ce roman est classé numéro un des meilleures ventes de littérature française sur les sites de vente par Internet. (Wikipédia)