Issu du renga, une forme poétique très ancienne au Japon, le haïku n'acquière son autonomie qu'au XVIè siècle. Sa composition, deux heptamètres encadrant un vers de cinq pieds, joue sur la brièveté. Le florilège traduit et réuni par Vincent Brochard ne se limite pas aux trois auteurs classiques cités dans le titre. Il est précédé d'une étude qui nous permet de s'approcher des subtilités des combinaisons de caractères, de leur symbolique, et de la pratique du genre. (Le Magazine littéraire)