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Je sais que tu sais
Abier, Gilles (1970-....) Auteur du texte
Collection :
Ego
Ego
Ego [Texte imprimé]
Année de parution :
2016
1 vol. (95 p.) : 19 cm
J'ai les mains moites.
J'ai beau les frotter à plat sur mon jean, elles suent, elles suintent. Je ne suis pas quelqu'un qui transpire pourtant. Je peux danser une heure, courir vingt minutes, buller sous deux couettes, je reste au sec.
Ça énervait mon frère d'ailleurs. Mon côté « poupée de porcelaine », comme il disait, jamais chiffonnée. Le teint frais. La tenue impeccable.
Une vraie princesse, quoi !
Mais ça, c'était avant. C'était quand il était encore vivant.
Aujourd'hui, j'ai le nez percé, le regard fatigué et le vide au ventre.
J'ai les mains moites.
J'ai beau les frotter à plat sur mon jean, elles suent, elles suintent. Je ne suis pas quelqu'un qui transpire pourtant. Je peux danser une heure, courir vingt minutes, buller sous deux couettes, je reste au sec.
Ça énervait mon frère d'ailleurs. Mon côté « poupée de porcelaine », comme il disait, jamais chiffonnée. Le teint frais. La tenue impeccable.
Une vraie princesse, quoi !
Mais ça, c'était avant. C'était quand il était encore vivant.
Aujourd'hui, j'ai le nez percé, le regard fatigué et le vide au ventre.
J'ai beau les frotter à plat sur mon jean, elles suent, elles suintent. Je ne suis pas quelqu'un qui transpire pourtant. Je peux danser une heure, courir vingt minutes, buller sous deux couettes, je reste au sec.
Ça énervait mon frère d'ailleurs. Mon côté « poupée de porcelaine », comme il disait, jamais chiffonnée. Le teint frais. La tenue impeccable.
Une vraie princesse, quoi !
Mais ça, c'était avant. C'était quand il était encore vivant.
Aujourd'hui, j'ai le nez percé, le regard fatigué et le vide au ventre.
J'ai les mains moites.
J'ai beau les frotter à plat sur mon jean, elles suent, elles suintent. Je ne suis pas quelqu'un qui transpire pourtant. Je peux danser une heure, courir vingt minutes, buller sous deux couettes, je reste au sec.
Ça énervait mon frère d'ailleurs. Mon côté « poupée de porcelaine », comme il disait, jamais chiffonnée. Le teint frais. La tenue impeccable.
Une vraie princesse, quoi !
Mais ça, c'était avant. C'était quand il était encore vivant.
Aujourd'hui, j'ai le nez percé, le regard fatigué et le vide au ventre.