Ils ont tous raison
« Le phénomène littéraire de l'année. » Liberal
« L'amour ? Il n'y a plus que moi maintenant pour le chanter. C'est pour ça aussi qu'elles viennent à mes concerts. Pour se rappeler ce qu'elles n'ont pas vécu depuis vingt ans, ou plutôt, ce qu'elles n'ont jamais vécu. »
Tony Pagoda, chanteur de charme, a traversé la scène d'une Italie florissante. De Naples à Capri, il a connu la gloire, l'argent, les femmes. Aussi, lorsque la scène évolue, il comprend que le moment est venu de changer de cap. À l'occasion d'une brève tournée au Brésil, il décide d'y rester. Mais après dix-huit ans d'un exil moite au fin fond de l'Amazonie, un puissant chef d'entreprise reconverti dans la politique lui offre un pont d'or pour qu'il se produise à nouveau en Italie. Tony Pagoda découvre alors un pays natal qu'il ne reconnaît plus, une Italie vulgaire et stupide où l'argent est roi...
Avec ce premier roman baroque et visionnaire, Paolo Sorrentino fait une entrée remarquée en littérature. Dans ce voyage au bout de l'Italie, son héros Tony Pagoda, chanteur cocaïnomane à la fois tonitruant et désabusé, futile et grave, exprime, avec un humour ravageur, le déclin moral d'un pays et de l'humanité. Salué par une critique unanime et figurant dans la dernière sélection du prix Strega, Ils ont tous raison (publié en 2010 chez Feltrinelli) est devenu un véritable phénomène d'édition en Italie.
La presse française
« Exubérant et réussi, un premier roman décoiffant. Le cinéaste italien (Il Divo) prouve à chaque page qu'il a du souffle, de la verve. »Livres Hebdo« Sorrentino pourrait faire sien l'incipit de son roman : "Au fond, toute cette histoire a commencé parce qu'un type, hélas, avait du talent : moi." »Véronique Cassarin-Grand, Le Nouvel Observateur
« Aussi désopilant que puissant. L'écriture fait le grande écart entre expressions incisives, dialecte napolitain et habiles formules d'auteur. L'atmosphère n'est pas sans rappeler Tropique du cancer d'Henry Miller, mais il maestro Sorrentino se suffit à lui-même ! »Laurence Haloche, Le Figaro Magazine
« Un livre aux accents burlesques, qui dénonce les travers d'une partie de la société berlusconienne, où mafia, amitié, cafards brésiliens et musique cohabitent avec l'humour. »Psychologies
« Un regard féroce sur l'Italie. Une tragi-comédie décapante et grandiose. »Pamela Pianezza, Be
« Un premier roman sidérant. Sorrentino impose son rythme, ses images. Et surtout son style. Une prose abrasive, rapide et enlevée, mise au service d'un personnage haut en couleur. Un coup d'essai amplement réussi. »Alexandre Fillon, Lire
La presse italienne
« Avec Tony Pagoda, Sorrentino a inventé un héros de notre temps, le plus grand personnage de la littérature italienne d'aujourd'hui. »Corriere della Sera« Remarquable ! On pense bien sûr à Céline, à sa petite musique, et à sa vision apocalyptique du monde. »L'Unità
« Disons-le clairement : ce roman risque d'être le meilleur roman de l'année.»L'Uomo - Vogue
« Sorrentino a su créer une langue unique pour donner vie au monologue de Pagoda : un mélange d'italien et de napolitain, dans lequel il injecte un peu de dialecte et des phrases qui sonnent admirablement bien. Le rythme est parfait. »L'Espresso