Ces deux albums, qui dormaient dans le fonds de la très riche collection Jacques Doucet à la Bibliothèque nationale, témoignent de la maîtrise et du raffinement atteints par l'estampe japonaise à l'époque Edo au Japon. Ils étaient d'abord destinés à servir de modèles aux élèves pour reproduire à l'encre et au pinceau animaux, insectes, fleurs et fruits. On y trouve des peintures tracées d'un seul trait de pinceau par les maîtres du XVIIIème siècle à Osaka, qui tracent d'un seul trait une carpe dans un étang, un prunier, un héron blanc, des fleurs de pavots, des chrysanthèmes, des oies sauvages ou de jeunes tigres. Les éditions Philippe Picquier ne publient pas seulement un beau livre. Elles font revivre l'art de l'estampe ancienne qui aurait pu tomber dans l'oubli. Ces deux albums sont présentés dans une reliure précieuse, fermée par un ruban.