Pour cet opus, la mezzo-soprano canadienne s'est inspirée de Hildegard von Bingen, dont elle présente ici la musique dans de nouveaux arrangements par les grandes compositrices américaines Missy Mazzoli et Sarah Kirkland Snider. On y trouve également de nouvelles compositions de Mazzoli et Kirkland Snider, ainsi que deux oeuvres d'Hildur Gudnadottir, lauréate d'un oscar pour sa musique originale pour la série Tchernobyl. L'album repose sur le concept hellénistique d'enargeia, "qualité d'extrême vivacité, d'éclat ou de présence", dont l'esprit se retrouve dans la musique de chaque compositeur et dans les textes véhiculés par des ondes sonores. Chaque pièce est un voyage sonore, chaque piste naissant de la précédente, l'auditeur étant guidé à travers une progression, une expérience d'écoute cohésive et exploratoire.